/ Le gouvernement table sur une croissance économique de 5,6 % en 2025, une projection optimiste qui repose sur plusieurs conditions clés. Selon les autorités, cette performance ne pourra être atteinte qu’en cas d’amélioration notable de la situation sécuritaire, de pluies favorables pour soutenir la production agricole et d’une bonne coordination régionale à travers l’Alliance des États du Sahel (AES).
Des moteurs de croissance identifiés Cette prévision repose sur la reprise progressive des investissements publics et privés, notamment dans les secteurs des infrastructures, de l’agriculture et des mines. Le gouvernement mise également sur les réformes engagées pour moderniser l’administration, faciliter les échanges commerciaux et promouvoir la transformation locale des matières premières.
Une inflation sous contrôle L’exécutif s’attend à maintenir l’inflation à un niveau modéré, grâce à une meilleure maîtrise des prix des denrées de base, à l’amélioration des circuits d’approvisionnement et à la relance de la production vivrière. L’augmentation des capacités énergétiques et la stabilisation du coût du transport devraient également contribuer à cet objectif.
L’importance de la coordination régionale La coopération au sein de l’AES est perçue comme un levier stratégique. Une harmonisation des politiques économiques et sécuritaires avec les pays voisins permettrait de stimuler les échanges, d’améliorer la connectivité et de renforcer la résilience face aux chocs extérieurs.
Des défis persistants Malgré cet optimisme, les autorités reconnaissent que des défis subsistent : l’instabilité dans certaines zones, la volatilité des marchés mondiaux et la nécessité d’accroître la mobilisation des recettes internes. Le succès de la prévision dépendra donc de la capacité à conjuguer sécurité, stabilité macroéconomique et investissements productifs.
