Le Mali traverse une crise économique et sécuritaire majeure. Les attaques répétées contre les convois de carburant par des groupes terroristes frappent directement le cœur de l’économie nationale, paralysant transport, production et vie quotidienne. Selon Harouna Kaboré, ancien ministre burkinabè, l’objectif est clair : isoler Bamako et fragiliser l’ensemble du pays.
Dans sa publication sur sa pageFacebook, l’ancien ministre souligne que la résilience du peuple malien, bien que remarquable, ne peut suffire face à cette stratégie terroriste méthodique. Il rappelle que soutenir le Mali ne signifie pas soutenir son régime politique, mais protéger un peuple et une nation, et prévenir la propagation de l’instabilité dans la région.
Pour Dr Harouna Kaboré, le sort du Mali est un véritable test pour la solidarité africaine. Si le pays succombe, c’est tout le Sahel et l’Afrique de l’Ouest qui seront exposés aux mêmes risques, les frontières ne pouvant contenir ni la peur, ni la faim, ni la violence.
L’ancien ministre appelle donc à une solidarité africaine active et stratégique, incluant coopération économique, sécuritaire et logistique, ainsi que la coordination des efforts de la CEDEAO, de l’Union africaine et des États voisins pour garantir au Mali un approvisionnement vital et la protection des corridors commerciaux.
Pour lui, aider le Mali, c’est protéger la région et préserver la stabilité du continent. Le Mali, cœur du Sahel, doit continuer de battre pour tous, et l’Afrique ne pourra respirer librement tant qu’un de ses membres étouffe.
Redaction/Tiiga info
